Publié le 21 mars 2010 à 18h10 | Mis à jour le 21 mars 2010 à 18h14
La ministre de la Justice Kathleen Weil.
Photo PC
La Presse Canadienne |
Les victimes d'agressions sexuelles vivent avec de lourdes conséquences et doivent aller chercher de l'aide.
Il s'agit de la trame principale de la troisième phase de la campagne de sensibilisation aux agressions sexuelles, lancée dimanche à Montréal par le gouvernement du Québec .
Cette année, le thème s'articule autour des conséquences ressenties par les victimes. Dans un des messages télévisés, l'une d'elles explique à son agresseur les séquelles avec lesquelles elle doit conjuguer depuis des années.
La ministre de la Condition féminine, Christine St-Pierre, a expliqué que la campagne vise à inciter les victimes à briser le silence. Elle a aussi émis le souhait qu'elles se prévalent des services auxquels elles ont droit.
La ministre de la Justice, Kathleen Weil, a pour sa part rappelé que les agressions sexuelles constituent un «crime grave contre l'intégrité physique et psychologique des personnes». Elle a expliqué que la dénonciation auprès des autorités est importante afin que la justice puisse suivre son cours.
La ministre responsable des Aînés, Marguerite Blais, a quant à elle estimé que les agressions sexuelles sont aussi présentes chez les personnes âgées. Un sujet tabou, selon elle, qui mérite que l'on en parle afin de sensibiliser plus de gens.
La ministre Weil a énuméré quelques statistiques au sujet des agressions sexuelles au Québec. En 2008, près de 5300 infractions de cette nature ont été rapportées aux autorités. De ce nombre, 83 pour cent des victimes étaient des femmes et 68 pour cent étaient mineures.
Le gouvernement poursuit ainsi son Plan d'action 2008-2013 en matière d'agressions sexuelles. Il véhiculera son message à l'aide de dépliants, de messages télévisés, radiophoniques et sur le Web. L'enveloppe dédiée à cette démarche est de 1,3 million $.
http://www.branchez-vous.com/info/actualite/2011/03/agressions_sexuelles_quebec_la.html
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Campagne gouvernementale de sensibilisation aux agressions sexuelles - UNE AGRESSION SEXUELLE, UN ACTE CRIMINEL QUI MARQUE PROFONDÉMENT!
QUÉBEC, le 21 mars /CNW Telbec/ - La ministre de la Culture, des
Communications et de la Condition féminine, Mme Christine St-Pierre, la
ministre de la Justice et Procureure générale du Québec, Mme Kathleen Weil, et
en collaboration avec la ministre responsable des Aînés, Mme Marguerite Blais,
ont dévoilé la troisième phase de la campagne gouvernementale de
sensibilisation aux agressions sexuelles.
Cette campagne constitue un élément phare parmi les cent mesures du Plan
d'action gouvernemental 2008-2013 en matière d'agression sexuelle auquel le
gouvernement consacre 1,3 M$. Diffusée entre le 21 mars et le 2 mai 2010,
cette troisième phase vise à sensibiliser la population aux conséquences
néfastes d'une agression sexuelle dans la vie des victimes et à l'importance
pour celles-ci d'aller chercher de l'aide. La campagne sera composée de
messages télévisuels et web, d'affichage, de dépliants et d'un microsite
d'information.
Une agression sexuelle, ça marque profondément
À la suite d'une agression sexuelle, certaines conséquences telles que la
peur de l'agresseur et des représailles, la crainte de la réaction des parents
et des proches, le sentiment de culpabilité et de honte, etc. peuvent empêcher
une victime de parler de son agression, et ce, pendant de nombreuses années.
Ne pas en parler peut entraîner des conséquences sur la santé et le bien-être
des victimes : anxiété, dépression, insomnie, trouble du sommeil, etc. Plus
tôt une victime parlera de l'agression qu'elle a subie, moins elle risquera
d'avoir des conséquences. Il faut donc inciter les victimes à briser le
silence et à demander de l'aide.
«Notre campagne de sensibilisation vise à informer les citoyennes et
citoyens de la gravité des agressions sexuelles. Généralement, les victimes
sont profondément marquées par ce qui leur est arrivé. C'est pour cette raison
que le réseau de la santé et plusieurs organismes communautaires offrent des
services spécialisés pour les aider à surmonter cette épreuve. Elles peuvent
consulter notre site web pour obtenir de l'information sur les ressources
d'aide disponibles dans toutes les régions du Québec», a indiqué la ministre
St-Pierre.
Une agression sexuelle est un acte criminel
«Les agressions sexuelles sont des actes criminels. Nous convenons tous
que ce type d'agression ne doit jamais être banalisé. Elles constituent un
crime grave contre l'intégrité physique et psychologique des personnes qui
doit être sanctionné par le système judiciaire. La dénonciation à la police
est aussi importante que la poursuite au criminel de l'agresseur et que les
peines dissuasives qui s'y rattachent», a souligné la ministre de la Justice,
Mme Kathleen Weil.
Les agressions sexuelles contre les personnes aînées, ça existe!
La problématique des agressions sexuelles touche toute la population, les
personnes aînées aussi. La ministre responsable des Aînés, Mme Marguerite
Blais, a profité du lancement d'aujourd'hui pour sensibiliser le public à cet
enjeu. «Les agressions sexuelles contre les personnes aînées existent, mais
elles demeurent encore taboues. Une personne peut être victime d'agression
sexuelle à tout âge. Nous ne devons pas taire le sujet. Il faut en parler
davantage afin que les préjugés tombent et qu'un plus grand nombre de
personnes soit sensibilisé au problème», a indiqué la ministre responsable des
Aînés.
Pour en apprendre davantage sur la problématique des agressions
sexuelles, on peut consulter le microsite web :
www.AgressionsSexuelles.gouv.qc.ca. On peut aussi consulter le rapport
intitulé Statistiques 2008 sur les agressions sexuelles au Québec à l'adresse
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