QUEBEC, le 23 mars /CNW Telbec/ - La ministre de la Culture, des
Communications et de la Condition féminine, Mme Christine St-Pierre, et la
ministre de la Justice et procureure générale du Québec, Mme Kathleen Weil,
ont dévoilé la seconde phase de la Campagne gouvernementale de sensibilisation
aux agressions sexuelles dont elles sont conjointement responsables.
Diffusée entre le 22 mars et le 2 mai 2009, cette campagne est l'une des
cent mesures du Plan d'action gouvernemental 2008-2013 en matière d'agression
sexuelle porté par dix ministères. Le budget consacré à cette deuxième phase
est de 1,3 M$.
Elle prend appui sur les Statistiques 2007 sur les agressions sexuelles,
produites par le ministère de la Sécurité publique du Québec, qui révèlent
qu'au Québec, en 2007, 5 166 infractions ont été enregistrées par les corps de
police. La majorité des agressions sexuelles ont été commises contre des
victimes mineures et 7 agressions sexuelles sur 10 se produisent dans une
résidence privée. Ces données alarmantes sont au coeur de la deuxième phase
d'une importante campagne publicitaire lancée cette semaine. "Les victimes de
ces agressions sont particulièrement vulnérables en raison de leur âge et de
la situation d'autorité de leur agresseur. Partant de là, nous avons voulu
continuer avec plus de vigueur encore à non seulement briser les mythes et les
préjugés entourant les agressions sexuelles, mais aussi à susciter la
vigilance de la population et des proches des personnes les plus à risque", a
indiqué la ministre St-Pierre.
Comme l'a souligné la ministre de la Justice, Mme Kathleen Weil, "Le
Québec reconnaît sans équivoque que l'agression sexuelle constitue un crime
d'une extrême gravité contre la personne et un acte qui doit être sanctionné
par le système judiciaire. En tant que société, nous devons contribuer à lever
le voile sur la réalité de ce type d'agression dont les impacts sont
dévastateurs pour les victimes".
Présentes à la conférence de presse, Mme Debbie Trent, directrice du
Centre pour les victimes d'agression sexuelle de Montréal, et Mme Karen Myles,
du Regroupement des Centres d'aide et de lutte contre les agressions à
caractère sexuel (CALACS), étaient unanimes : toutes les agressions sexuelles
ont des conséquences néfastes pour les personnes qui en sont victimes; elles
peuvent trouver l'aide et le soutien nécessaires auprès des différentes
ressources d'aide et de référence existantes. Parmi les organismes venant en
aide aux victimes, on trouve les Centres d'aide aux victimes d'actes criminels
(CAVAC), les CALACS et les centres désignés.
Pour en apprendre davantage sur la problématique des agressions
sexuelles, on peut consulter le microsite Web spécialement conçu pour cette
campagne : www.AgressionsSexuelles.gouv.qc.ca. On peut aussi consulter le
rapport intitulé Statistiques 2007 sur les agressions sexuelles au Québec à
l'adresse suivante : www.msp.gouv.qc.ca.
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