le vendredi 26 mars, 2010
VILLE DE QUÉBEC - L'archevêque de Québec dénonce les allégations voulant que le pape Benoit XVI aient déjà fermé les yeux sur les agissements de prêtres pédophiles.
Par voie de communiqué, le cardinal Marc Ouellet déplore le "procès d'intention" véhiculé par certains médias, visant à mêler le pape à la dissimulation de cas d'abus sexuels.
Le New York Times affirmait vendredi que l'inaction de Benoît XVI, alors qu'il était cardinal en Allemagne, pourrait avoir permis à un prêtre pédophile de commettre d'autres agressions sexuelles sur des enfants. Le quotidien affirme qu'en 1980, Joseph Ratzinger, archevêque de Munich, savait que le père Peter Hullermann éprouvait des problèmes à caractère sexuel, mais qu'il n'aurait rien fait pour l'empêcher d'oeuvrer de nouveau auprès d'enfants. Le religieux, qui venait de terminer une thérapie pour soigner ses problèmes de pédophilie, a en effet commis quelques années plus tard de nouvelles agressions sexuelles sur de jeunes garçons.
Le journal soutient que le cardinal Ratzinger, devenu pape en 2005, avait été mis au courant par écrit des problèmes de pédophilie du père Hullerman. Il aurait reçu au moins deux notes d'un subalterne sur l'affaire.
Des porte-parole de l'Eglise soutiennent que les avertissements expédiés à Joseph Ratzinger étaient des documents de routine et qu'il est fort probable que celui-ci n'en ait jamais pris connaissance.
Selon le cardinal Marc Ouellet, le Saint-Père a toujours témoigné du même esprit de "tolérance zéro" envers les agressions sexuelles commises par des prêtres, et ce, lors de chacune de ses responsabilités menant à son pontificat. L'archevêque de Québec ajoute que prétendre le contraire serait se "tromper profondément sur cet homme de compassion et de justice".
an.capacadie.com
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